
PF Juin (France)
Bio :

À 14 ans, PF Juin découvre le milieu de la culture urbaine et du graffiti. Sprays en main, Juin improvise : il superpose des touches de couleurs déstructurées. Impressionnisme. Abstrait. Le mouvement est central. La vibration. Le geste. La décomposition du geste. S’ensuivent plusieurs années de recherche au cours desquelles il voyage à travers différents styles graphiques.
Peu à peu, les contours s’affirment, les formes naissent et la symétrie s’impose. C’est la période masque. Masque comme miroir du monde qui l’entoure, comme reflet de la société.
Au fil du temps, l’optical art, le cubisme ou encore les travaux de M.C Escher l’inspirent et l’interrogent. Du visage à la figure géométrique, les masques disparaissent. Minimalisme et réduction. Restent les lignes, les carrés, les triangles et les ronds.
Au cours de cette période, il utilise la symétrie qu’il ressent comme garante d’un certain équilibre pour construire ses abstractions géométriques : une juxtaposition régulière de formes qui, au travers de jeux d’inversion, de contraste, d’opacité et de transparence, développent entre elles des relations multiples et complexes.
Un assemblage de formes qui font masse, d’individualités qui font société. L’humain est au centre de son travail. Il le perçoit comme un plan, un schéma représentant différentes parties d’un tout. Une structure variable composée de différents éléments. Les camaïeux que Juin utilise témoignent de cette variabilité.
Aujourd’hui, il cherche à casser cette symétrie, notamment à l’aide de filtres. Sur l’ensemble de ses dernières créations, ces filtres prennent la forme d’ombres capturant la présence du spectateur devant la toile, qui devient alors l’élément central du tableau.
Juin a toujours laissé au public une grande liberté dans l’interprétation des motifs et des combinaisons qu’il crée. À chacun son masque, à chacun sa réalité. La rue, l’architecture, les lieux abandonnés, restent pour lui autant de sources d’inspiration au quotidien.
Depuis 4 ans maintenant, il vit de son art. Commandes, festivals, fresques murales, ateliers… Au-delà des murs, des encombrants et autres objets abandonnés sur un trottoir, il s’exprime aussi sur toiles. « Des liens se tissent, s’amassent et se trient. La rue comme cimetière et la rime comme symétrie. »
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