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Propulsé par l’association Spacejunk Grenoble, le Street Art Movie Fest est le premier festival au monde à présenter le street art à travers le prisme cinématographique.

Cet événement fait office d’introduction au Street Art Fest Grenoble-Alpes, qui anime le territoire pendant plus d’un mois en présentant la discipline sous toutes ses coutures (fresques, collages, pochoirs, digital…) et dont l’objectif est toujours de présenter l’histoire,
les acteurs et les techniques du street art, et ceci à travers une pluralité de lieux et de cultures.

Depuis 2017, le Street Art Movie Fest se consacre à mettre en avant ce mouvement artistique à travers l’outil audiovisuel, permettant au public une clé de lecture supplémentaire du street art. Les projections ont lieu tous les ans, lors d’un événement en plein air.

Pendant trois jours sont proposés documentaires, fictions, et films d’animation en formats courts ou longs. La création de cet espace cinématographique ouvert à toutes et à tous, à la Caserne de Bonne, permet une rencontre entre un public composé de simples passants et d’éternels passionnés, avec les réalisateurs et intervenants présents pour l’occasion.

VENDREDI 27 MAI

19h

JUST FOR THE SAKE OF IT – 12 min

Mono Artista, Argentine

Just for the sake of it est une vidéo qui parle de la mémoire ancestrale primitive, et rassemble de nombreux artistes contemporains revendiquant l’essence primitive des peintures rupestres, laissant leurs créations sur les murs, et les font souvent pour le simple plaisir de les faire, comme le feraient nos ancêtres dans les grottes.

19h15

O.K.R.A – 14 min

Mamadou Djigo, France

Au fil d’un poème, une artiste d’origine antillaise entreprend un voyage au Sénégal…

19h30

L’art de renaître – 1h08

Vincent Lefebvre, France

Popasna, une ville moyenne située au Est de l’Ukraine. La guerre y a fait ses ravages. Une grande partie de la population a fui les conflits qui menacent encore la région. Chaque jour pourtant, des enfants se rendent dans l’une des rares écoles en état d’enseigner les matières essentielles. Au milieu d’eux, le street-artist Seth réalise une grande fresque sur les murs de l’école. Les enfants partagent avec lui leur perception du monde, leurs rêves et leurs espoirs par le prisme du dessin et de la peinture…

21h30

Gimme the loot – 1h22

Adam Leon, États-Unis

Malcom et Sofia sont deux jeunes graffeurs qui arpentent les rues de New-York pour couvrir de leurs noms les murs de la ville. Lorsque l’un de leurs tags disparaît sous un autre graffiti, les deux adolescents se lancent le défi de leur vie : taguer la pomme géante du Shea Stadium.
Sélection Un Certain Regard. Cannes 2012.

SAMEDI 28 MAI

14h

15h30

C’est assez bien d’être fou – 1h02

Antoine Page, France

Durant 4 mois un réalisateur et un dessinateur ont traversé l’Europe jusqu’aux confins de la Sibérie. Mêlant dessins et vidéo, ils racontent leur périple à deux voix, entre road-movie et conte documentaire.

Geisha Love – 9 min

Mike.V Derderian, Jordanie

Une journée dans la vie d’une artiste graffeuse et de son robot protecteur dans une ville futuriste en 2155…

15h45

16H15

The Genius – 15 min

Max Weissberg, États-Unis

The Genius est le premier épisode d’une série narrative sur un street-artiste un peu simplet qui se voit attribuer par erreur la bourse Mac Arthur Genius lorsqu’on le prend pour Banksy .

La première nuit du reste de ma vie – 13 min

Etienne Constantinesco, France

Yan est un jeune homme perdu. Il est inadapté à la société, malgré le travail dans lequel il vient d’être embauché. Une chose le fait vibrer : le graffiti. Ce monde parallèle va l’entraîner dans ce qui restera la première nuit du reste de sa vie… »

16h30

La bombe – 52 min

Olivier Ruggiu et Hugo Marconne, France

En donnant la parole à ceux qui ont fait le “street art” ainsi qu’à des chercheurs, l’objectif du documentaire est de porter un regard nuancé sur ce mouvement, en évitant le prisme d’analyse linéaire “du vandale au vendu”. Une contre-culture peut-elle être populaire ? Nous nous demanderons si, à l’instar d’une œuvre réalisée sur un mur, le street art n’a pas vocation à s’effriter…

17h45

Borderlovers – 25 min

François Baldassare, Luxembourg

A leur arrivée au Luxembourg, personne ne sait à quoi s’attendre. Pedro et Bassanti forment le duo des peintres portugais Borderlovers. Ils ont été invités au Luxembourg pour couvrir les murs de la Cité de leurs immenses patchworks de portraits d’artistes portugais et luxembourgeois.

19h

Chats Perchés – 58 min

Chris Marker, France

Peu de temps après le choc de septembre 2001, voilà qu’apparaissent sur les toits de Paris, des chats. Par un graphisme simple et parfaitement maîtrisé, qui tranche sur la virtuosité quelquefois embrouillé des tags, ils affichent un large sourire. Ainsi quelqu’un pendant la nuit risque de se rompre le cou pour faire flotter un message de bienveillance sur cette ville qui en a tant besoin. C’est en suivant la piste de Chats Souriants que ce film s’est construit.

20h30

NOT YOUR AVERAGE NEIGHBOUR – 8 min

Chee Wei Tay, Australie

Documentaire sur les arts et la culture du graffiti, raconté à travers le point de vue d’un artiste de rue, ce film amène le public dans le monde controversé du graffiti et du street art. un monde où la perception publique de l’artisanat se situe souvent à la frontière entre l’art et une nuisance publique.

A LITTLE MUSICAL FILM – 4 min

Angry Dan, Royaume-Uni

Tous les composants musicaux sont des sons du monde réel, enregistrés par Dan pendant son séjour en Islande.

POLLINATOR’S REVERI – 2 min

Dave Steck, États-Unis

Chris Soria est un artiste visuel new-yorkais spécialisé dans les peintures murales à grande échelle et les œuvres d’art dimensionnelles. Cette vidéo capture le processus de création d’une murale extérieure à quatre panneaux inspirée par les plantes et les insectes locaux qui vivent là où se trouve la peinture.

O QUE FICA – 3 min

Raul Riebenbauer, Portugal & Espagne

Fin 2020, terrible année de pandémie, l’artiste urbain Hyuro est décédé prématurément des suites d’une maladie. Elle a laissé derrière elle un grand nombre de peintures murales, dont beaucoup à grande échelle, dans de nombreuses villes du monde entier. Son message poétique et féministe était fortement dispersé. ‘O que fica’ est un rituel pour honorer sa mémoire et son travail puissant et engagé.

BREVE HISTORIA DE UN SOCAVO – 2 min

Guillermo G.Peydro, Espagne

Dans une rue centrale de Madrid, un gouffre s’est soudainement ouvert. A travers lui, on peut voir des choses que, selon la loi d’amnistie de 1977, nous devrions tous ne pas oublier.

Dof, it’s enough ! – Volume 1 & 2

Dof le Bof, France

L’obsession du dauphin atteint son paroxysme. Dof nage en plein délire. Hallucinations, rêves et réalité se croisent dans son quotidien.

Error – 5 min

Jiaying Guan & Jiawei Wu, Chine

Ce film d’animation raconte l’histoire d’un employé de bureau fatigué et frustré. Sur le chemin du retour, l’homme solitaire est traqué par un groupe de petits monstres. Malheureusement, lorsqu’il arrive chez lui, sa télévision est également cassée. N’ayant rien à faire, il regarde par la fenêtre. La vue qu’il voit est très différente de la ville réelle. En fin de compte, il est difficile de dire laquelle est réelle et laquelle est virtuelle.

21h15

Style Wars – 1h10

Tony Silver, États-Unis

Légendaire documentaire captant la naissance des cultures urbaines du graffiti, du Hip-Hop et du breakdance dans les années 80, au cœur de New-York dont les souterrains du métro étaient le support d’expression de l’art des graffeurs; et le lieu d’une véritable guerre contre les autorités.

DIMANCHE 29 MAI

14H

WHITE WALLS SAY NOTHING – 1h10

Gates Bradley et Jonny Robson, Argentine

Buenos Aires est une ville complexe et chaotique. Il y a un style européen et un cœur latino-américain. Il oscille entre dictature et démocratie depuis plus d’un siècle, et ses citoyens ont été confrontés à une oppression brutale et à un désastre économique. Tout au long de tout cela, des générations successives d’activistes et d’artistes sont descendues dans les rues de cette ville pour s’exprimer à travers l’art. Cela a donné aux murs un rôle puissant et symbolique : ils sont devenus la voix de la ville. Cette tradition d’expression dans l’espace public, d’art et d’activisme entremêlés, a fait des rues de Buenos Aires une émeute de couleurs et de communication, donnant au monde

15h10

XPLORATION (S) – 38 min

Lucas Takerkart, France

Ce film est animé par la passion d’explorer la ville autrement. Les guides sont des graffeurs du Nord de la France. Avant même que la notion de propriété privée existe, des gens laissaient leur trace sur les murs. Les endroits les plus reculés, qui résistent encore aux transformations urbaines, sont ceux où l’on trouve les graffitis les plus anciens. Par exemple, la plus vieille inscription dans ce film date du XVIIe s. A travers ces histoires de graffitis, rythmées par le double H du Hip Hop, on retrouve des bribes de l’Histoire avec un grand H.

16H

ET VOGUE LA MALASSISE – 24 min

Marie-France et Marie-Eve Molle, France

Confrontés aux réactions du public, les cinq membres de la Coopérative des Malassis tentent d’expliquer leur oeuvre : onze fresques qui décorent le centre commercial de la Villeneuve à Grenoble. Inspirées par Le Radeau de la Méduse (de Théodore Géricault, 1819), elles sont autant de variations sur la crise de la société contemporaine. Critique de la société de consommation et par là en contradiction avec la fonction même des lieux, leurs fresques dérangent, agressent, bouleversent ou séduisent. Sont également interviewés le maire de Grenoble, le directeur du centre commercial et celui d’un hôtel voisin.

16H30

Just Graffit, una historia local – 28 min

Miquel Ardèvol Verdiell, Espagne

À partir d’un vieux graffiti qui dure depuis plus de 30 ans, nous découvrons les origines de cet art à St. Just Desvern, une petite ville à la périphérie de Barcelone qui fait curieusement partie de l’histoire du graffiti en Europe. D’une approche ethnographique Just graffit, una historia local est un voyage dynamique de l’émergence et des débuts de la culture hip hop dans notre pays.

17H

18H30

ONKRUYD – 27 min

Igor De Boer, Pays-Bas

Une mauvaise herbe (Onkruid) est une plante indésirable dans une situation particulière  »Une plante au mauvais endroit ».

Family Lines – 26 min

Przemyslaw Wawrzyniak, Pologne

Le film documente le processus créatif d’un projet inhabituel réalisé par EJSMONDT où l’artiste peint une série de portraits intimes de sa famille dans des lieux abandonnés. Ce faisant, il cherche des réponses aux questions sur son passé et l’avenir qui l’attend.

20H

Art libre – 24 min

Luigi Capasso, Canada

Le documentaire suit Millo, artiste de rue Italien, pendant les journées de production d’un murales dans le quartier de Montréal, le Plateau-Mont Royal. Il montre la dynamique qui se produit pendant la réalisation de la peinture murale en nous donnant l’histoire d’une œuvre, d’une ville et révèle le processus visuel, technique et conceptuel de l’immense peinture. Un documentaire qui raconte, à travers les jours de Millo à Montréal, l’histoire d’une ville multiculturelle ouverte aux différences, avec lesquelles elle construit son identité authentique.

21H15

Banksy most wanted – 1h22

Aurélia Rouvier et Laurent Richard, France

Le film Banksy Most Wanted est une clé supplémentaire pour comprendre le personnage “Banksy”, l’artiste sans visage qui a su s’approprier les codes du 21e siècle et dont les œuvres sont devenues des Saint Graal pour tous les collectionneurs d’art. Après une présentation d’usage de Banksy, l’artiste anonyme le plus connu au monde, ce long métrage penche vers le polar, avec des témoignages de certains de ses collaborateurs, des fans, ou encore ses traqueurs qui cherchent encore à démasquer l’individu aux 11 millions d’abonnés sur Instagram.